Trois (3) journalistes guinéens interpellés pour tentative d’escroquerie du Directeur général de la SOBRAGUI

Ils sont trois (3) mecs se réclamant de la noble profession de journaliste qui ont été interpellés vendredi, 8 mars 2016. Depuis, ces individus sont en garde à vue à la brigade de la gendarmerie mobile n°3 de Matam.

Ils sont tous connus du grand milieu de la presse.

Ce sont :
– Ibrahima Sory Bangoura, du journal « La Logique » et du site « guineefutur.com »,
– Alsény Fofana, du journal « Nouvelle Ere » et,
– Don de Dieu Agossou, du journal « La nouvelle ».
Ces trois (3) confrères sont tombés dans le piège de l’arnaque et, comme le dirait l’autre, « ils ont été pris en flagrant délit » ou encore, « … la main dans le sac » !

En effet, ils ont fait parvenir au boss de cette brasserie le message selon lequel ils détiendraient un dossier « croustillant » sur ce dernier et, qu’ils s’apprêtaient à le publier. Que pour éviter la publication dudit dossier, il fallait « acheter » leur « silence ».

Le monsieur a aussitôt senti l’arnaque et, a vite fait de prendre ses dispositions. Tout de même, il leur promet de verser ce qu’ils lui exigeaient. Lui aussi, à son tour, il met en branle ses relations et a fait semblant d’être inquiété face à ses « interlocuteurs » indélicats. Rendez-vous est ainsi pris avec eux pour la remise du « nem-nem », du « gombo » bref, de l’argent sale car, mal acquis ! Et, le lieu du rencard est le bureau de monsieur le D.G.

Tout contents de recevoir de l’argent, nos confrères indélicats ne se doutaient nullement pas du traquenard. Ils ne connaîtront même pas la manie de la secrétaire particulière à plus forte raison le calvaire de la salle d’attente. Ils sont aussitôt introduits dans le bureau du patron.

Après le salamalec d’usage, ils sont invités à prendre place. Pendant ce temps, des pandores préparés, attendaient avec la patience du professionnel.

Au moment où le Directeur général de l’entreprise leur remettait le fric, le « prix » de leur « silence », nos confrères seront surpris par la présence soudaine des gendarmes. Ils ne pouvaient donc pas nier la vérité des faits !

Ils ont ainsi été embarqués. Direction, brigade de la gendarmerie mobile n°3 de Matam.

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