Revue de presse: La loi aux calendes en Guinée. Méfiance entre les ministres kassory fofana et Mohamed Diané, la CENI bégaie sa copie

Installation des démembrements, la CENI bégaie sa copie, la stratégie de l’opposition mise à mal, le cas bah oury déjà classé, méfiance entre Kassory fofana et Mohamed Diané, sont entre autres les sujets abordés cette semaine par les grands journaux guinéens. lisez la revue de presse de Guinée synthèse. com

Installation des démembrements : La CENI bégaie sa copie, titre le journal le lynx. En attendant que l’assemblée nationale se penche sur son sort, la CENI de Bakary fofana continue de dérouler son chronogramme unilatéral des élections locales. Mais où en est- on avec les contraintes, Me Salifou Kébé porte- parole de la CENI affirme que son institution n’est guère habitué à faire des propositions de lois. Selon lui, seul le ministère de l’administration du territoire peut prendre un certain nombre d’actes. Quant aux bisbilles entre partis politiques à propos de l’installation des démembrements, les commissaires ont martelé qu’il n’est pas du devoir de la CENI de trancher sur la faiblesse de la loi. A défaut de s’entendre, ceux- ci devraient porter leurs différends soit devant la cour constitutionnelle, soit devant le ministère de l’administration, lit-on dans les colonnes du journal satirique.

Le diplomate de son côté revient sur le rapport d’activité de la ceni. Au total 24 CEPI, 242 CESPI et Une CECI ont été installées. Ce journal précise par ailleurs que la mise en place de ces démembrements n’est que partielle pour certaines préfectures. Il s’agit de Boké, Dalaba, Dabola, Kouroussa, Kissidougou, Dubréka, Forécariah, Fria, Pita et des communes de Ratoma, Matam, Matoto, Kaloum. Ceci, déplore le diplomate à cause du désaccord enregistré entre les représentants de certaines formations politiques. Un désaccord renchérit l’indépendant qui a poussé l’opposition républicaine a déposé des recours dans les tribunaux.

A sa petite Une, le journal s’interroge : Est-ce une baisse de régime chez l’opposition ?

En attendant de voir quelles stratégies les opposants vont mettre en place, certains observateurs font preuve de scepticisme sur la capacité de cette opposition à tenir la dragée haute au gouvernement, selon les termes de l’indépendant. Sur le même sujet, le démocrate lui a privilégié l’image de Cellou Dalein Diallo de l’UFDG à sa grande une et de titrer : La stratégie de l’opposition mise à mal

Les raisons soutien ce confrère, L’environnement politique est devenu de moins en moins réceptif aux discours de l’opposition. A ce cela s’ajoute la violation des libertés et des droits des citoyens par le régime ne place, engagé dénonce le démocrate dans une fuite en avant pour masquer ses carences.

Cas Bah Oury : « c’est une affaire classée », selon Sékou chérif fadiga de l’UFDG, titre également le standard.

Dans une interview, le porte- parole et membre de ce parti affirme que Bah oury s’agite pour rien, par ce qu’il sait qu’il ne peut pas exister en dehors du label de l’UFDG. Sans ce parti Bah oury n’est rien. Maintenant il peut continuer à fantasmer, écrit-on.

Alpha en offensive de charme à l’international, titre l’indépendant.

Si les choses semble lui réussir à l’international, ce n’est évidemment pas le cas dans son pays, où Alpha est confronté non seulement à des remous et à des agitations au sein de son parti, mais aussi ses rapports avec l’opposition, titille ce journal qui compare le président guinéen à Sani Abacha qui avait dirigé le Nigéria d’une main de fer de 1993 à 1998, lit- on.

Kassory Fofana- Mohamed Diané : La méfiance ?

S’interroge le Démocrate. Mohamed Diané, Ministre d’Etat à la défense nationale et de nombreux autres caciques du RPG estiment que le ministre Kassory Fofana est trop favorisé par Alpha Condé qui en a fait un super ministre à la présidence. Ces caciques craignent par ailleurs que Kassory, militant de la 25è ère ne profite des avantages actuels pour se mettre en pole position dans la succession d’Alpha Condé. Ce journal démontre la méfiance entre Don Kass et Diané à travers une image. Les intéressés sont assis et on remarque une distance entre eux. Une image vaut mille mots, précise le Démocrate.

Alors un conflit de compétence ? Equipe du PM Youyou Mamakannid (de poule) super ministre, titre à sa petite Une le lynx.

Le risque de conflit de compétence qui planait entre le ministère du plan et de la coopération internationale, la maisonnée présidentielle et le ministère des finances n’a pas été évité. Malgré les promesses devenues chimères. La ministre du plan Mama kannid de poule Diallo, ex- douce moitié du président Alpha Grimpeur selon les propres termes du journal satirique, a bénéficié de bien de prérogative.

L’ossature de son département aura été conforme au prema, programme de réforme de l’Etat et de la modernisation de l’administration, du ministère de la fonction publique qui en a été l’arbitre central jusqu’à ce que Dame Maladho Kaba décide d’adresser une missive à son homologue de la fonction publique pour relever pas moins de 5 observations concernant le décret 074 de 2016. Un conflit décrit à travers cette caricature de la super ministre heureuse esquissant des pas de dance devant son chef.

Le diplomate s’interroge : Gouvernance, la loi aux calendes ? L’image de 3 ministres, A la une de ce journal les images de trois ministres du gouvernement Youla. Celui de la justice, de la citoyenneté et de la sécurité. En effet, cet hebdomadaire condamne la violation et la non application des articles 10, 14 et 20 de la constitution guinéenne.

« Des femmes violées, des enfants violentés bref de familles endeuillées, pourtant jamais la réaction des gouvernants n’aura été conséquente et il est de tradition que des commissions d’enquêtes sont le meilleur outil pour enterrer les affaires. Pour ne pas être des gardiennes de la paix, les forces de défense et de sécurité dont on avait d’ailleurs annoncé la reforme se livrent encore et toujours à de méfaits proverbiaux », explique le Diplomate.

Le démocrate approuve cette analyse donnant l’exemple du scandale de la vidéo de tortures postée sur les réseaux sociaux ayant fait grand bruit en guinée. Ce journal trouve le mot ‘’violation grave des droits humains ’’ pour dénoncer le phénomène.

Mamadou Sylla, le député qui nargue la justice, manipule l’opinion et… se victimise ! s’exclame l’indépendant. Ce journal compare le patron de futurelec à Fama, personnage principal du célèbre roman ‘’les soleils des indépendances de Ahmadou Kourouma. Comme Fama, Mamadou Sylla était un prince pendant le régime de feu Lansana Conté.

Il avait le pouvoir de faire et de défaire les ministres. Sa justice était la justice. Comme Fama, le personnage principal de cet article quitte le palais avec tous les privilèges, devient hargneux, crie à l’immixtion du gouvernement dans une affaire de syndicats et de patrons, conclu l’indépendant.

 

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