Suppression de la moyenne annuelle au Bac : Le Ministre Ibrahima Kalil Konaté apporte des précisions…

0
852

Invité sur les Grandes Gueules, ce mardi 11 Avril 2017, le tout nouveau Ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kalil Konaté (K au Carré) a apporté des précisions par rapport à l’annulation de la moyenne annuelle au baccalauréat.

Selon le ministre Ibrahima Kalil Konaté, si les 12 dernières années, la moyenne annuelle était prise en compte au baccalauréat, les règles du jeu change cette année. Car cette méthode était en violation des règlements généraux de l’éducation, « La prise en compte de la moyenne annuelle au baccalauréat, il n’y a aucun texte en la matière. Alors qu’on a les règlements généraux sur les examens nationaux qui existent. Donc, c’était de la violation de ces dispositifs règlementaires que cette méthode a été utilisée », a déclaré le ministre de l’Enseignent pré-universitaire.

Et de poursuivre, il précise, « ce n’est pas une innovation, je n’ai fait que rétablir l’ordre. L’ordre ce qu’on ne peut pas gérer les examens nationaux en dehors des textes liés à la gestion des examens nationaux. Je suis un monsieur très respectueux des lois » a-t-il indiqué.

Dans le même sens, Ibrahima Kalil Konaté rappelle que « les règlements généraux dans ses chapitres 6 et 48 stipule que l’attribution de la note de chaque épreuve multiplié par son coefficient et la note moyenne de chaque candidat est calculé en divisant la somme des points obtenus par la totale des coefficients affectés aux épreuves. C’est ce qui existe officiellement », a souligné le patron de l’Enseignement pré-universitaire.

Par ailleurs, le ministre Ibrahima Kalil Konaté estime que l’attribution des moyens annuels est entachée de corruption, « ces moyens annuels constituent un marché très fleurissant aujourd’hui dans nos écoles. C’est la discrimination qu’on était en train de faire aux tout petits. Leur première fois à l’examen d’entrée en 7ème, ils vont affronter leur examen sans être accompagner par les moyens annuels et les enfants qui affrontent le BEPC, idem. Alors pourquoi les grands au baccalauréat, on les accompagne avec ces notes» se demande Kalil Konaté.

Pour terminer, le ministre de l’Enseignent pré-universitaire a fait remarquer que ces 12 dernières années, la moyenne obtenue au Bac était multipliée par 2 plus la moyenne annuelle et divisée par 3. « Un candidat qui vient avec 17 de moyennne à l’examen, s’il a 8 de moyenne vous faites la somme, vous verrez que l’enfant avec 6 ou 7 de moyenne au baccalauréat, il est déjà déclaré admis », a-t-il déploré.

LEAVE A REPLY