Pratique de torture en Guinée : Le Président de l’INIDH condamne fermement

Suite à la diffusion des images en vidéo sur les réseaux sociaux exhibant des hommes en tenue se livrant à des pratiques de toitures  dans certaines prisons en République de Guinée, Le président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH), Mamadi Kaba a accordé une interview à votre site quotidien Guineesynthese.com. Au cours de laquelle, le président de ladite institution  a largement condamné ces actes inhumains.

« C’est une indignation de ce que nous avons vu, se passe de tout commentaire, mais c’est une humiliation pour la Guinée et surtout pour nous les activistes des droits de l’homme. Rien n’est perdu, je pense que maintenant, il faut que toutes les forces positives de la nation s’organisent pour punir ce qui  ce comportement de manière exemplaire pour ne pas que personne d’autres n’ait le courage de répéter ces genres de comportement », a déclaré le président à l’entame de son propos.

Pour renchérir, « Il faut que la personne qui a filmé la chaine ne subisse pas de représailles. C’est notre inquiétude parce que à partir du moment où il a mis au grand jour ce comportement répréhensible et permis toute la nation s’indigne et se meuvent par rapport à ce comportement, c’est une bonne chose et cela fait de lui un défenseur des droits de l’homme qui mérite d’être protégé contre toute forme de menace », lance-t-il

Selon le président de l’INIDH, en tant qu’activiste des droits de l’homme, j’ai pris bonne note le fait que le gouvernement  ait suspendu un certain nombre d’agents qui étaient perçus et ayant participé à la torture : « C’est une bonne chose et cela permettrait que les enquêtes se poursuivent avec sérénité. Il est important que la justice fasse son travail de façon très correcte et que chacun de nous voit au bout du tunnel que les  vrais coupables ont été sanctionnés à la hauteur de leur forfaiture », a-t-il ajouté.

Pour terminer, le président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme n’attend pas croiser les bras : « Nous en tant qu’activiste des droits de l’homme, nous nous chargeons du dossier seulement quand la justice n’a pas les moyens de sanctionner les auteurs. Alors, si  le crime se retrouve dans le panier des violations des droits de l’homme, c’est en ce moment que nous nous en chargeons. Mais pour le moment le dossier est à la main de la justice et nous faisons confiance à la justice. Nous les observons et nous sommes surs qu’elle parviendra à sanctionner les auteurs et si tel est le cas, notre travail consistera à travailler à travers un monitoring des droits humains afin que de tel comportement ne se reproduise pas », a-t-il conclut.

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