POLITIQUE : le chef de file de l’opposition annonce la reprise des manifestations après le ramadan

Lors de son assemblée générale hebdomadaire, l’union des Forces Démocratiques de Guinée a tiré à boulet rouge sur le régime Condé. Du non-respect des accords politiques de 20 Aout 2015, au retour en prison des six gardes rapprochés de Cellou Dalein Diallo, en passant par l’expansion de la haine ethnique dans le pays, ce sont entre autres sujets débattus au cours de cette rencontre du principal parti de l’opposition guinéenne.   

L’opposition Républicaine compte  reprendre ses manifestations de rue dès après le mois de Ramadan, c’est l’annonce faite par les responsables de l’UFDG. Dans son discours, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo a réitéré cette décision. « Il y a suffisamment de raisons pour organiser des manifestations  de rue. Le non-respect de l’ensemble des accords politiques, la fermeture du gouvernement face au dialogue, le non dédommagement des victimes de destruction des biens, la non mise en œuvre d’une commission d’enquête sur les massacres intervenus lors des marches,  sont entre autre les motifs évoqués par le Chef de file de l’opposition ».

Profitant de la circonstance, le leader de l’UFDG s’est prononcé sur la situation de ses six gardes rapprochés  qui étaient admis à l’hôpital Ignace Deen pour des soins médicaux. Selon lui, ces derniers  ont été renvoyés en prison, vendredi 24 juin. « L’objectif pour le régime actuel est d’intimider mon parti et mes militants. Pour rappel, un juge d’instruction avait déclaré un non-lieu en faveur ces détenus et ordonné leur libération. Chose qui malheureusement n’a vu le jour a martelé le chef de file de l’opposition ».

S’agissant de la division ethnique qui prévaut dans le pays, Cellou Dalein Diallo a, de nouveau pointé le doigt accusateur au  chef de l’Etat. Les violences de 2010 en Haute Guinée dans l’entre-deux tours des élections présidentielles ont été citées comme exemple. Selon l’ancien premier ministre, « Alpha Condé est responsable de cette situation qui avait engendré un grand nombre de blessés, de morts et  de déplacés ».

Avec les propos d’attaque et de contre-attaque  qui s’échangent actuellement entre les acteurs politiques du pays, nombreux sont les observateurs qui prévoient déjà une nouvelle crise en Guinée.

 

 

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