Me Salif Béavogui : « Cette décision de la justice est une victoire pour l’UFDG… »

72 heures, après l’annulation de l’exclusion de Bah Oury au sein de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), les avocats dudit parti politique composés des maitres Salifou Béavogui, Aboubacar Sylla, Paul Yomba Mara et Alseny Aissata Diallo ont animé, ce lundi 06 Mars 2017 une conférence de presse, à Coléah. Au cours de cette sortie médiatique, les défenseurs de la formation politique de Cellou Dalein Diallo accusent le pouvoir en place d’avoir manipulé les juges dans cette affaire.

A l’entame, Me Salifou Béavogui, un des avocats de l’UFDG estime que cette décision de la justice en faveur de Bah Oury est nulle et nul de non effet, « moi personnellement, cette décision de la justice ne me fait ni chaud ni froid. Ce n’est pas une défaite pour moi. Mais, cette décision est plutôt une victoire pour l’UFDG. Parce que le chemin à parcourir est long », a-t-il précisé.

Nous constatons que la sanction infligée à Bah Oury est conforme au statut et règlement de l’UFDG, déclare Me Salifou Béavogui, « mais au sein de notre tribunal, un juge en bas de l’échelle constate que la sanction infligée à Bah Oury n’est pas conforme au statut. C’est ce qui est plus grave. Je pense que le ridicule ne tue pas. Il y a manifestement ‘’deux poids, deux mesures ‘’. Notre justice devient comme un poil d’araignée. Elle s’attaque au pauvre et laisse passer les bons nantis… », Lance-t-il.

Selon Me Salifou Béavogui, lorsque la politique rentre dans un dossier, le droit s’éclipse, « sinon M. Bah Oury n’a aucune chance de gagner ce procès. Tellement que les faits qui ont visité son exclusion sont avérés, graves et inacceptables. Cette décision est nul et non effet », insiste Me Béavogui.

Et de poursuivre, ces avocats de l’UFDG ne comptent pas laisser passer cette décision de la justice, « nous faisons confiance au magistrat de la Cour d’appel. Donc, les apprentis sorciers qui sont au tour de cette affaire se fatigueront et nous nous continueront. Parce que tant que le droit ne sera pas dit dans ce dossier-là, nous ne serons pas nous arrêter », a conclu Me Béavogui.

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