Insécurité galopante en Guinée : Le GOHA s'inquiète de la montée du phénomène en Guinée

0
632

Ces derniers temps l’insécurité et l’impunité sont devenues de monnaies courantes à Conakry ainsi qu’à l’intérieur du pays. C’est pourquoi, au cours d’une conférence de presse tenue, ce jeudi 09 Mars 2017 à la maison de la presse de Colèah, le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA) a condamné avec la dernière énergie cette situation devenue intolérable et inacceptable.

Dans une déclaration rendue publique, Mohamed Chérif Abdalah, président de cette organisation accuse l’Etat guinéen d’être à la base de cette insécurité, « mais en restant honnêtes et conscients, dans l’objectivité, force est de reconnaitre que l’Etat guinéen n’assume pas ou assume mal ce devoir », a-t-il précisé, avant de condamner cette situation avec la dernière énergie, « l’insécurité qui touche le pays depuis un moment amène le GOHA, dont la mission est d’assurer la promotion et la protection des opérateurs économiques dans l’exercice de leur fonction, de dénoncer avec rigueur et de condamner avec la dernière énergie cette situation devenue intolérable et inacceptable ».

En tout état de cause, et au regard des nombreuses victimes et dégâts importants enregistrés, suite à la récente grève des enseignants, poursuit le président Chérif Abdalah, ‘’le GOHA tirera toutes les leçons qui en découlent et envisagera des réponses adéquates et conséquentes face à cette situation devenue préoccupante’’.

Par ailleurs, le GOHA à travers son président Chérif Abdalah interpelle tous ceux qui sont concernés par cet état de fait à rester vigilant et d’être prêts à répondre à tout appelle qui pourrait être lancé afin d’amener les dirigeants à faire face à l’insécurité qui ne fait qu’aggraver la situation des citoyens déjà précaire.
Pour terminer, il s’engage et se dit prêt à accompagner toute initiative, d’où qu’elle vienne, allant dans le sens de dénoncer les conséquences de l’insécurité à laquelle les guinéens sont confrontés ou d’amener les autorités d’y faire face.

LEAVE A REPLY