Victime de l’escroquerie et d’arnaque de la part d’Ecobank Guinée, M. Djibril Tamsir Kéita n’entend pas baisser les bras tant qu’il ne rentre pas en possession de son dû, c’est ce qu’il nous a fait croire lors d’un point de presse qu’il a animé à Conakry.
Cette affaire remonte depuis 2008 lorsque cette Banque panafricaine est venue vers M. Kéita pour qu’il bénéficie de son épargne d’un montant d’environ 16 327 dollars. Et jusque-là cette affaire reste lettre morte de la part de cette institution bancaire. Ce client déçu de cette société prend de nouveau en témoin l’opinion nationale et internationale que si rien n’est fait dans les jours avenir qu’il organisera un Sit-In pour exprimer son ras-le-bol.
« Mon combat, c’est de dénoncer Ecobank Guinée avec leur système d’escroquer les guinéens. Parce que moi, j’appelle cela de l’escroquerie ». Martèle Djibril Tamsir Keita avec un ton affirmatif.
« Ils m’ont entrainé jusqu’à tomber dans leur filet. Et au jour d’aujourd’hui, je n’ai plus où confier la tête. Les dividendes qui m’ont été payées ce sont des chèques qui ont été émis par le Nigeria. Si je dois vendre mes actions, c’est à Abidjan. La banque mère de Ecobank qui est à Lomé, je n’a aucun contact, aucun document sinon que l’attestation pour prouver que je suis actionnaire à Ecobank », dit-il.
A en croire le client, Ecobank continue de faire la sourde oreille sur l’affaire pour ne pas l’expliquer en public et même devant les instances judiciaires habilitées à trancher ces différends. « Je ne comprends pas, sinon Ecobank doit expliquer aux guinéens comment en 2008 pendant une période d’instabilité, ils ont vendu les actions à 140 par action. Aujourd’hui, ils sont tombés à 29 par action. C’est-à-dire, si je dois vendre mes actions, il faut les vendre à 29 francs dont l’équivalent n’atteindra même pas 30 millions de francs guinéens» déplore la victime. Sur ce, il invite les clients Ecobank Guinée à prendre leur disposition pour qu’il n’y ait plus d’autres victimes. « Moi je suis d’accord. Mais il faut que d’autres guinéens comprennent pour ne pas tomber dans leur filet. On peut comprendre les autres banques, mais une banque qui se dit panafricaine, qui est venue pour aider les africains et qui continue à spolier les africains, c’est dommage. Il fait que je continue à dénoncer pour que tout le monde comprenne que c’est leur façon d’arnaque les clients. En tout cas moi, par rapport à mon dossier, je n’hésiterais pas de les traiter de bandits. Par ce qu’ils se sont comportés en bandits». Par ailleurs, Djibril Tamsir Keita a rappelé avoir saisi les tribunaux et même la banque centrale pour le traitement du dossier, mais jusque-là aucune satisfaction. « C’est très malheureux. Je n’aime pas qualifier toutes les justices guinéennes. Mais il y a des individus tarés parmi eux. En tout cas moi la façon dont mon dossier a été traité, il n’y a jamais eu de confrontation entre Ecobank et moi. J’ai été entendu à part. Mais il n’y a jamais eu de confrontation entre le représentant de Ecobank et moi devant le juge de la première instance de Kaloum ». dit-il. Avant d’ajouter : « J’ai saisi toutes les grandes institutions, notamment la banque centrale qui est la banque mère. D’abord j’ai reçu des menaces de la part des appels anonymes, tout cela me réconforte dans ma position de continuer à les dénoncer, et si quelque chose m’arrive demain, qu’on sache que c’est Ecobank. Il faut que j’en parle pour qu’il n’y ait pas d’autres victimes»
A la question de savoir quel serait son dernier recours, la victime dit qu’il compte organiser une marche pacifique pour se faire entendre. « La dernière stratégie que je vais utiliser c’est une marche avec les parents, ami et sympathisants pour faire un sit-in devant Ecobank. On ne vient pas pour les brutaliser, mais on vient pour que le monde sache qu’est-ce que Ecobank Guinée. Il y a d’autres qui sont aussi victimes mais ils ne savent pas où donner la tête. Donc ça sera une occasion pour dénoncer Ecobank. Et pour ça je suis en train de faire la procédure, je verrais le ministre de la décentralisation pour lui en parler », décide la victime. Avant de proclamer ceci : « Je suis un homme de droit. Mes droits je les appliquerais. Je dénoncerais Ecobank avec des pancartes. Et faire appel même à la presse étrangère. Ce serait ma dernière démarche. Je dirais à tous les clients Ecobank de quitter cette banque, parce que ce n’est pas une banque sérieuse ». En fin, on rappelle que c’est en 2008 que la société Ecobank aurait demandé à son client Djibril Tamsir Keita de devenir actionnaire et de leur vendre ses actions à 140fg par action. Ainsi fait, ils ont prélevé sur le compte de leur client un montant de 16 327 dollars US, soit 140 francs par action. Depuis, l’intéressé n’est pas en possession de son dû. Il accuse donc l’institution bancaire de l’avoir escroqué, et qualifié les gestionnaires de bandits à colle-banc.
Affaire à suivre…