Guinée: Les acteurs de la CLSG se mobilisent pour la mise en place des Comités locaux

Les membres du Comité de suivi de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale (PGES) et du plan d’action de réinstallation (PAR) ont procédé ce lundi 18 avril 2016 dans un respectif hôtelier de la place, sise à Conakry, à l’ouverture de la session ordinaire du Comité interministériel et d’installation des Comités locaux. Axé sur le lancement des campagnes d’information et de sensibilisation, le projet CLSG est financé par la banque mondiale, la Banque Européenne d’Investissement, la Banque Africaine de développement et la KfW.

Ce projet d’interconnexion concerne quatre pays de l’Afrique de l’Ouest (Guinée- Libéria- Sierra- Leone et la Côte-D’Ivoire). A travers EEEAO (système d’échange et d’énergie électrique Ouest-Afrika, ce projet vise à renforcer le réseau électrique en permettant aux populations l’accès à une énergie de qualité à moindre coût.

Pour son mot de bienvenue, Paridame Kolani, chef de la mission et du projet de TRANSCO-CLSG, rappelle que ‘’le projet CLSG envisage la construction de 1303 km de ligne, 11 nouveaux postes avec l’extension du poste de Man ; quatre (04) au Liberia (Yekepa, Buchanan, Monrovia, Mano), deux (02) en Guinée (N’Nzérékoré et Linsan) et cinq (05) en Sierre Leone (Kenema Bikongor, Bumbuna Yiben et Kamakwie).

En ce qui concerne la Guinée, le chef de mission rappelle qu’il est prévu la construction de deux postes 225 kV à Nzérékoré et Linsan, ainsi que celle d’une ligne électrique de 225 KV sur  119 km allant de Yekepe à Nzérékoré et de Kamakwie à Linsan.

Et Paridame Kolani d’enchérir : « si un tel projet présente des impacts positifs en termes de transport et de distribution de l’énergie électrique, et en termes d’économie de carbone, il n’en demeure pas moins qu’il présent des impacts négatifs sur l’environnement naturel, humain. Du fait de ces impacts, il est classé en catégorie A par la banque mondiale et en catégorie 1 par la Banque Africaine de Développement (BAD) ».

C’est pourquoi poursuit-il, ‘’une Etude d’Impact Environnemental et social (EIES) assortie d’un PGES et d’un PAR a été réalisé dont la mise en œuvre permettra de supprimer, réduire  et compenser les impacts négatifs’’.

Dans son discours ouverture, le directeur national adjoint de l’énergie et président du Comité interministériel de suivi-évaluation(CISE) du Plan de Gestion environnementale et sociale (PGES) et du Plan d’action de réinstallation (PAR), Sourakata Camara, a au nom du ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Dr Cheick Talibé Sylla, a tout d’abord souhaité la bienvenue aux membres du  comité interministériel des quatre pays présent à cet atelier.

Avant d’ajouter que : « l’importance des sujets à débattre qui s’inscrivent en droite ligne avec les priorités du gouvernement guinéen en matière du développement énergétique concilient avec les bonnes populations guinéennes. L’atteinte de ces objectifs ne peut se concrétiser que par une conjugaison d’effort de l’ETAT, des partenaires au développement et les acteurs du développement à la base », a signalé le président du CISE.

Il faut noter que ce projet CLSG regroupe une trentaine de participants venant des ministères et des chefs services impliqués dans la mise en œuvre du projet avec la mise en place du Comité local du 20 au 23 à Kindia.

Moussa Traoré

621 99 83 45

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