Éducation : Période de vache maigre pour les universités privées 

Les fondateurs dénoncent le refus de l’Etat de payer leur subvention
Les fondateurs des universités privées demandent à l’Etat Guinéen de payer
les frais de scolarité des étudiants qui ont été orientés à leur niveau dans les
filières techniques. Par exemple pour la formation professionnelle, depuis
2016, ils n’ont rien perçu et pour les universités, depuis le début de cette année scolaire

. Face à cette situation, le fondateur de l’université général Lansana
Conté de Lambangnie hausse le ton et sollicite désormais l’implication du
président Alpha Condé.
C’est à l’occasion de la rentrée universitaire 2016-2017 que l’Etat à travers le
ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle avait
orienté des bacheliers dans les institutions d’enseignements techniques privées du
pays. L’école des métiers de Conakry et l’institut supérieur de gestion auraient reçu
plus de 30 boursiers de l’Etat. Mais, depuis leur orientation aux dires du fondateur
de ces instituts, les autorités n’ont débloqué aucun montant pour la prise en charge
des étudiants. « Le ministre s’est montré hostile au paiement des boursiers qui nous
ont été envoyés dans les instituts d’enseignements professionnels privés. Ça fait 4années successives. Nous avons formé les étudiants, nous avons accepté de les présenter aux examens, mais jusqu’ici, rien. Nos dossiers n’ont même pas quitté le ministère de l’enseignement professionnel. Il faut qu’on arrête de mentir quand il s’agit du secteur éducatif. Ce secteur ne marche pas du tout parce que certaines personnes s’en sont appropriées, c’est devenu leur gagne-pain » a dit Mohamed Efas Sylla, fondateur de l’université général Lansana Conté de Lambangnie.

Au-delà du non-paiement des frais de scolarité pour ces étudiants de l’école des
métiers de Conakry et l’institut supérieur de gestion, il y’a aussi le cas des étudiants qui ont été orienté dans filières techniques de l’université général Lansana Conté de Lambangnie. Le fondateur indique que depuis le début de cette année scolaire, c’est un silence radio. Soucieux de la charge qu’il détient maintenant, non-paiement des salaires des enseignants surtout en cette période de pandémie et le cout administratif, il sollicite désormais l’implication du président Alpha Condé. « Je connais le président Alpha depuis 1978. Je connais son intérêt à l’éducation, à la formation des enfants mais aujourd’hui, il est embourbé par des mensonges de
certaines personnes qui sont autour de lui, qui ne savent rien du système éducatif.

Je lui demande de prendre ce dossier en main pourque ces paiement-là soient fait » ajoute Monsieur Mohamed Efas Sylla.

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