Culture : La fondation Solidarité Internationale Koundouwaka mobilise des fonds pour les artistes malades

L’artiste compositeur Abraham Sonty alias Koundouwaka a présenté ce mardi sa fondation de Solidarité internationale à la presse nationale. L’objectif pour lui est d’apporter de l’aide aux artistes malades.  A cette occasion, l’artiste guinéen compte organisé un diner gala pour collecter des fonds afin  d’assister des Hommes de cultures malades depuis des année à savoir : Yaya Bangoura, Mory Djely Deen Kouyaté, Amadou Foulah, Kémo Kouyaté et tant d’autres.

Cette structure n’est pas à sa première expérience, a précisé Mamadou Saliou Diallo, responsable de la Communication de la fondation SIK : « Elle était intervenu en offrant plus de 500 chaises roulantes aux infirmes. Aujourd’hui, la fondation SIK a opté encore pour accompagner les artistes malades dont Yaya Bangoura, Mory Djely Deen Kouyaté, Kémo Kouyaté et Amadou Foulah Bah »

De son côté, le PDG de la fondation SIK, Abraham Sonty Koundouwaka, a tout d’abord indiqué aux artistes de préparer leur retraite : « Le moment où  tu es en forme où tu es sain, c’est en ce moment là que tu dois  préparer ta retraite. Je veux que cette culture rentre en Guinée», a-t-il lancé

Parlant du manque de moyens des artistes, Koundouwaka a souligné : « Quand on dit que les artistes n’ont pas de moyen, c’est parce qu’ils ne sont pas protégés, sinon ce que les artistes font ici et ceux qu’ils doivent avoir sont nombreux. Les droits des artistes sont menacés, car les artistes n’ont pas le droit en Guinée. Les artistes sont comme des imbéciles. Il n’y a pas un guinéen qui travail  plus que l’artiste et il y a pas un guinéen qui est mieux que nous les artistes », a-t-il martelé.

A en croire, l’artiste au pied magique, les artistes nigérians sont mieux traités. « Aujourd’hui au Nigéria, il n’y a pas un téléphone qui ne paye pas le droit des artistes. Il n’y a pas un guinéen qui n’a pas un son d’un artiste comme Ibro Diabaté, Petit Kandia et autres. Et si chaque téléphone paie au moins 20 mille francs guinéens à ces artistes cela va leur permettre d’avoir leur droit.  Il faut que les guinéens acceptent de protéger les droits des guinéens. S’ils protègent notre droit, nous allons devenir des milliardaires », a-t-il  indiqué

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