La direction générale de l’Office Guinéen de Publicité va en guerre contre les agences de publicité illégalement installées à Conakry. Ce lundi 20 juin 2016, à la tête d’une importante délégation de son service, Paul Moussa Diawara a ordonné la fermeture de plusieurs agences qui n’ont pas de permit de fonctionner ainsi que le désaffichage de tous les panneaux anormaux.
L’autorité de régulation et de réglementation de la publicité entend réorganiser le secteur de la communication en déclenchant une bataille sans merci contre toutes les sociétés qui ne sont pas en règles vis-à-vis de la loi. Pour le directeur général de l’OGP, Paul Moussa Diawara, le secteur de publicité et de communication n’est pas respecté dans le pays. « Il faut reconnaitre que la réglementation est foulée au sol par certaines agences, donc notre devoir c’est de faire en sorte que cela cesse et que nous revenons à une gestion normale de ce secteur important et névralgique dans la vie économie et sociale de notre pays, a indiqué le patron de l’OGP »
Il sera question aussi pour l’office guinéen de publicité de pousser ces sociétés à respecter des normes édictée par l’Etat dans le cadre de l’affichage des publicités. C’est pourquoi, le DG de ce service a fait cette tournée de contrôle. « Nous réaffirmons que tous les panneaux de Conakry à Nzérékoré en passant par la Haute Guinée, qui ne respecteront pas les normes, cette réglementation, nous allons procéder systématiquement au désaffichage, au déguerpissement parce que ça ne participe pas à l’assainissement de la ville, à la beauté de la ville, au développement. Et ça encombre au contraire la ville et ça met en danger la vie de la population ».
Au cours de cette opération, la délégation de l’OGP a sillonné plusieurs sociétés de publicité. Sur le terrain le constat est alarmant indique Paul Moussa Diawara : « le constat est qu’il y a plus d’agences qui évoluent dans la clandestinité, dans l’illégalité que d’agences qui sont agrées auprès de l’OGP. Je salue les agences de publicités qui évoluent dans la légalité, qui respectent l’Etat. Par contre, je veux envoyer un signal fort à toutes les agences de publicités qui évoluent dans la clandestinité, qui évoluent dans l’inégalité qui au mépris même de l’Etat que la récréation est terminée, a conclu Paul Moussa ».
Le secteur de la communication se passe dans la plus grande anarchie, selon l’équipe de contrôle. Pour mettre fin à cette pratique, le service de régulation et réglementation va continuer ces opérations de déguerpissements et de fermetures des agences irrégulières sur toute l’étendue du territoire.