Baidy Aribot à l’UFDG : « S’ils descendent dans la rue, j’appellerai au nom du peuple de Guinée et je n’écouterai personne… »

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) entend descendre dans la rue suite à la non adoption du nouveau code électoral concernant le mode de désignation des conseils communaux. A l’issue d’un entretien, M. Baidy Aribot, le Secrétaire exécutif de l’UFR a affirmé que s’ils descendent dans la rue, il leur répondra au nom du peuple de Guinée.


Selon lui, l’UFDG doit respecter ses engagements qu’elle a conclu avec le parti au pouvoir. Et le Secrétaire exécutif de l’UFR a rappelé que : « le gouvernement a respecté ses engagements ainsi que le président de la République. Dans l’accord signé entre l’UFDG et le RPG, il a été dit que les dispositions de l’accord, qui ont des implications juridiques au niveau des lois, doivent être amenées à l’hémicycle. Justement, c’est ça que le gouvernement a fait en étant plus indulgent. Puisque la première mouture de ce projet qui était erronée a été envoyée et l’UFDG s’est imposée et le gouvernement s’est retiré, ce qui ne se fait pas dans un pays. Ça veut dire que le gouvernement est allé dans le sens souhaité par l’UFDG. »

La session budgétaire au compte de l’exercice 2016 a été clôturée, le 04 janvier 2017, et le nouveau code soumis aux députés n’a pas été adopté. Pour Hon. Baidy Aribot, Secrétaire exécutif de l’UFR « si les gens de l’UFDG avaient le bon sens et qu’ils comprenaient un peu le jeu de la démocratie comme ils aiment à le dire, ils devraient respecter la volonté de la majorité des élus du peuple. Donc, quand ils menacent de descendre dans la rue, j’aimerais savoir que ça sera contre qui ? Parce que si c’est à l’Assemblée qu’ils sont opposés, ça veut dire quelque part qu’ils sont contre le peuple de Guinée dans sa majorité. Et pour ça, comme je l’ai dit, s’ils descendent dans la rue, j’appellerai à manifester au nom du peuple de Guinée et je n’écouterai personne », a-t-il précisé.
Poursuivant, ajoute-t-il ‘’ je dis et je le répète, on ne donne pas d’injonction aux députés que nous sommes. Cependant, si l’UFDG n’est pas contente, il y a un cadre de dialogue à l’Assemblée où elle peut aller ! Mais s’ils descendent dans la rue aujourd’hui, demain je descendrai aussi et peu importe ce qui adviendra ‘’, a-t-il lancé.

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