Société : certaines familles déguerpies de Dar Es Salam s’en prennent à leur chef de quartier

Dans le déguerpissement de quelques habitations de Dar Es Salam
dans la commune Ratoma, l’Etat avait promis une enveloppe de
20 millions pour encourager les occupants à libérer les lieux.
Malheureusement certaines victimes peinent à entrer en
possession de leurs dus. Le chef dudit quartier Charles Damba
plaide pour que l’Etat Guinéen honore son engagement.
Les opérations de déguerpissement autour de la décharge de Dar Es
Salam ont eu lieu le 23 mai 2019. Après la démolition des maisons
appartenant aux 200 familles, nombreux sont les déguerpis qui courent
derrière les autorités afin de rentrer en possession des 20 millions de
francs guinéens proposés par l’Etat pour chaque famille victime. A
date, plus de 50 familles déguerpies sont concernées par cette affaire.
Le chef de quartier de Dar Es Salam demande à l’Etat de revoir la
situation de ces derniers « Quand on émet un chèque pour un citoyen,
on remet au chef de quartier. C’est moi qui remets aux ayants droits.
Donc les gens ont fini par croire que si je paie, on ne paie pas. Ils s’en
prennent à moi. Tous ceux qui n’ont pas eu leur argent jusqu’à
présent me fréquentent pensant que c’est moi qui ai mangé leur
argent. Je voudrais que s’ils ne vont pas gagner leur argent, que le
gouvernement se prononce pour dire, vous n’avez pas voulu prendre
votre argent et vous n’aurez plus donc ne vous en prenez pas au chef
de quartier. Moi je suis là en tant que représentant de l’Etat. Ce que
je leur dit qu’ils prennent en compte» a dit le chef de quartier Charles
Damba.
Selon le chef de quartier de Dar Es Salam, les familles déguerpies qui
ne sont pas rentrées en possession des 20 millions de francs guinéens
dorment actuellement dans des baraques de fortune.

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