Revue de Presse: Elections locales, manif de l'opposition en vue, crise économique, suspension de la grève

Des élections locales en passant par les manifestations de rue programmées par l’opposition suite à la publication du chronogramme de la ceni, la crise économique à la quelle fait face le pays depuis la fin de l’épidémie ebola, la suspension de la grève générale illimitée, sont autant de sujet qui ont fait la Une des journaux en guinée cette semaine.                      

         L’organisation des élections locales

Les guinéens encore appelé à prendre leur mal en patience!, s’exclame la république. Les raisons, explique le premier quotidien d’informations générales, l’inconstance et l’inconsistance de la commission électorale nationale indépendante ceni qui a habitué les guinéens aux rendez-vous manqués.

Pourtant rappelle ce journal, Bakary Fofana, le président de la commission électorale nationale indépendante, en début janvier s’était engagé devant Dieu et devant le premier ministre Mamady Youla de respecter le délai de l’accord. Mais déplore La république, cette nouvelle date annoncée est également soumise à condition, comme pour dire qu’on est loin d’en finir avec les incertitudes.

Pour y pallier, notre confrère rappelle les contraintes avancées par la Ceni lors de l’atelier de planification des élections à Kindia dont : «  La levée des contraintes administratives et juridiques », en mettant à la disposition de la ceni la loi ordinaire portant détermination des collectivités régionales, celle portant régulation du statut des quartiers et districts comme section d’une commune.

De son côté, Le lynx dans sa dernière livraison a titré : le gouvernement de la marche arrière. «  Jamais dans l’histoire de notre pays, un gouvernement n’a fait autant de marche arrière et de recul que celui de Mamady Youyou ».

Le journal satirique dénonce l’application de la retenue sur salaire de 5 pour cent destiner à financer la caisse d’assurance maladie des fonctionnaires, l’application de la TVA sur les huiles alimentaires et la farine après la menace d’augmentation du prix du pain, l’importation des véhicules quelques soit leur âge.

Le quatrième recul, développe le lynx s’est traduit par l’autorisation accordée à l’exploitation anarchique artisanale d’or après la révolte des exploitants en haute guinée. Le 5è et dernier recul, c’est le paiement des arriérés dus aux institutions d’enseignement supérieur privées pour casser la grève du secteur, écrit-on.

Pour le standard, plus de peur que de mal, heureusement les deux parties, c’est-à-dire Etat et universités privées sont finalement parvenus à un accord, pour le bonheur de plus de 40milles étudiants.

Dans une interview exclusive de l’hebdomadaire le diplomate, le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique explique que sur 104 milliards de GNF que l’Etat devait aux universités privées, 59 milliards sont payés, il ne reste que 45 milliards.

Doutes sur l’accord conclu entre fondateurs d’universités et le Gouvernement, mentionne dans sa dernière livraison la république qui prévient que pour beaucoup de citoyens interrogés sur la question, l’Etat ne sera pas à même de respecter le contenu de cet accord.

Suspension de la grève générale illimitée de l’inter- centrale CNTG- USTG

La lance titre à la une : Echec total pour le syndicat. Selon le journal, C’est dans un tintamarre que le mouvement syndical guinéen a mis fin à son mot d’ordre de grève générale illimitée qui a paralysé le pays du 15 au b19 février dernier. Après avoir rappelé les 12 points sur 13 de l’accord, il dénonce des soupçons habituels de de corruption, d’achat de conscience de magouilles de toutes sortes. Selon la lance, les conclusions du mouvement social, tirées de l’assemblée nationale, semble bien fragiles.

Au lynx de renchérir Kondiano jette ses Kory sur la crise.

« Pour la 1ère fois de son histoire, le mouvement syndical a été désavoué par sa base. Le vendredi 19 février 2016, à la bourse du travail, l’assemblée générale de restitution des négociations s’est déroulée dans une ambiance électrique. A l’énoncé du chapitre sur le carburant, la salle s’est vidée dans une totale confusion », rapporte le journal qui précise avec l’émiettement du mouvement syndical, il était difficile d’obtenir gain de cause.

Une dizaine de centrales avait lancé le 11 février dernier son avis de grève exigeant entre autres la baisse du prix du carburant à 3500GNF le litre, alors que la CNTG et l’USTG exigeaient une baisse à hauteur de 5000milles GNF. L’avis de l’unité syndicale aura été un simple coup d’épée dans l’eau, rapporte le journal satirique.

Le diplomate s’interroge à la Une de sa dernière parution. Pourquoi les syndicats devaient lâcher?

Dans sa grande interview un économiste consultant qui parle de tout sur le tableau économique rappelle la logique des pétroliers avec le taux de change entre le franc guinéen et le dollar.

Vouloir baisser le prix du pétrole à la pompe avec le taux d’échange actuel, c’est amener l’Etat à reprendre la subvention sur le carburant. L’analyste économique, dans le diplomate identifie également les 3 trois contraintes auxquelles fait face le gouvernement Le programme du fonds monétaire international, les recettes et le risque de suppression supplémentaire sur le franc guinéen.

Visé par une plainte de l’UFDG, Bah oury tire à boulets rouge sur cellou Dalein Diallo, titre le standard. « Bah oury rejette toutes les décisions provenant des responsables du principal parti de l’opposition. Il a même prévenu que cette fois- ci, les choses ne marcheront pas comme cellou entend le faire », explique- t- on dans ce journal.

Dalein à rude épreuve et Bah oury pas prêt à lâcher, titre l’indépendant qui fait écho de cette actualité dans son dernier numéro. Cellou Dalein Diallo traverse une preuve difficile avec les bisbilles qui déchirent son parti, suite à l’exclusion de son premier vice- président amadou oury bah.

Pour cellou Alpha condé serait derrière tous ces déboires de l’UFDG, rapporte l’hebdomadaire guinéen qui est aussi revenu sur la rencontre Bah Oury- Bourema condé, actuel ministre de l’administration du territoire. Rencontre écrit- on, perçue comme une démarche visant à faire suspendre l’UFDG.

Bah oury se défend avoir eu recours au chef du dit département. Des responsables du parti sont allés voir Bourema condé auprès duquel ils auraient affirmé que bah oury voulait attenter à la vie du président cellou.

               L’enquête piétine l’enquêteur, s’exclame le lynx.

Les avocats de l’UFDG de la petite cellule ont soufflé sur la braise pour dénoncer ce qu’ils appellent extorsion d’aveux par la violence morale et physique exercées sur leurs clients, ironise le journal satirique. S’agissant de l’extorsion d’aveux, les avocats accusent le colonel Gabriel tamba Diawara, l’ange qui pilote l’enquête de voler des aveux à algassimou Keita.

Le colonel Gabriel lui aurait demandé d’accuser son co- détenu amadou sow du meurtre du journaliste Mohamed Diallo, lit- on dans le lynx. L’enquête est close et le dossier se trouve devant le tribunal de première instance de dixinn, titre de son côté la république.

Ces propos du colonel rapporté dans la république font suite à une vague d’arrestation des gardes rapprochées de cellou dans l’affaire du meurtre du journaliste Mohamed koula Diallo. Et Au standard de conclure que notre confrère a été sauvagement assassiné au siège de l’UFDG au moment où il faisait son travail dans des échauffourées entre partisans de cellou Dalein et ceux de Bah oury.

 

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