Nicolas Sarkozy : fin de garde à vue, vers une mise en examen ?

 

La garde à vue de l’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, s’est terminée ce mercredi 21 mars 2018, a dévoilé une source proche de l’enquête à BFM TV peu après 19 heures. Les juges d’instruction doivent à présent décider de mettre en examen ou non l’ex-chef de l’État. Nicolas Sarkozy avait été placé en garde à vue mardi 20 mars au matin. Il était entendu par la police judiciaire dans le cadre de l’enquête des financements de sa campagne présidentielle de 2007. La justice s’interroge sur la possibilité que le régime de Mouammar Kadhafi ait pu faire porter des millions d’euros en espèce à son équipe de campagne de manière opaque et illégale.

Après une journée d’audition, Nicolas Sarkozy avait exceptionnellement pu rentrer à son domicile la nuit de mardi à mercredi. Sa garde à vue désormais terminée pouvait, elle, durer jusqu’à 48 heures. Avec l’interruption de la nuit, elle aurait donc pu se prolonger jusqu’à jeudi, au moins jusqu’à la mi-journée. Que va-t-il se passer à présent ? Les juges d’instruction présents à Nanterre peuvent décider d’une mise en examen de l’ex-président de la République. Autre possibilité, l’ancien chef d’État pourrait être complètement remis en liberté si les soupçons étaient levés, ou encore être placé sous le statut de témoin assisté dans cette affaire.

En direct

20:44 – À l’issue de sa garde à vue, Nicolas Sarkozy serait rentré chez lui

Selon l’AFP, Nicolas Sarkozy serait rentré chez lui à l’issue de sa garde à vue ce mercredi 21 mars. BFM TV avait annoncé peu après 19 heures la fin de la garde à vue de l’ancien président de la République qui avait débuté mardi matin, avec une pause dans la nuit de mardi à mercredi, lors de laquelle l’ex-chef de l’État avait pu rentrer chez lui.

20:17 – La Libye a bien financé [la campagne de 2007 ndlr.] », assure Ziad Takieddine

Toujours au micro de RTL ce mercredi soir, l’homme d’affaires franco-libanais a été interrogé sur le possible financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par le régime libyen de Mouammar Kadhafi. « Je sais que ça était vrai. La Libye a bien financé [la campagne de 2007 ndlr.] », a déclaré Ziad Takieddine. Mais ce n’est pas tout. Selon lui, les transactions et la déclaration de guerre de la France à la Libye seraient « totalement » liées.

19:51 – « Cinq millions dans la poche de Claude Guéant et Nicolas Sarkozy » ?

Ziad Takieddine avait déclaré en 2016 à Mediapart et Premières Lignes avoir remis fin 2006 et début 2007 trois valises de billets à Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, et Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur. Le montant ? Cinq millions d’euros. Dans le détail, Ziad Takieddine explique ce mercredi à nos confrères de RTL avoir remis 1,5 million d’euros à M. Guéant en 2006, puis, en deux temps, 3,5 millions d’euros à Nicolas Sarkozy. Derrière cette transaction ? « Un accord officiel entre la Libye et la France sous l’égide des deux ministères de l’Intérieur pour former les gens à la protection des frontières », confie l’homme d’affaires franco-libanais à la radio. Et d’assurer : « Ce n’était pas pour la campagne 2007 ». Aujourd’hui, Ziad Takieddine constate que « ces 5 millions d’euros ont servi à autre chose ». Et précise : « Ça on le savait après. Il y a eu 5 millions dans la poche de Claude Guéant et Nicolas Sarkozy. »

19:33 – « La garde à vue de Nicolas Sarkozy est logique, normale », estime Ziad Takieddine

Il affirme avoir joué les intermédiaires dans une transaction qui s’élevait selon lui à cinq millions d’euros et qui s’est faite entre le régime libyen et la place Beauvau à l’époque où Nicolas Sarkozy occupait encore le poste de ministre de l’Intérieur. Au micro de RTL, Ziad Takieddine déclare ce mercredi soir que pour lui : « La garde à vue de Nicolas Sarkozy est logique, normale ». Et l’homme d’affaires franco-libanais d’estimer : « Pour une fois, la Justice est déterminée à aller jusqu’à la vérité. Il faut que la justice aille jusqu’au bout des choses pour rechercher la vérité autour de cette guerre et avant la guerre avec la Libye. » Car pour lui, il n’y a aucun doute : « Ce n’est pas M. Sarkozy qui a participé à la guerre, c’est M. Sarkozy qui a initié la guerre […] C’est pourquoi, je l’appelle criminel. »

19:15 – La garde à vue de Nicolas Sarkozy serait terminée

Peu après 19 heures, une source proche de l’enquête a affirmé à BFM TV que la garde à vue de Nicolas Sarkozy, qui avait débuté mardi dans la matinée, avec une pause dans la nuit de mardi à mercredi, serait à présent terminée. La question est désormais de savoir si l’ex-président de la République sera ou non mis en examen. Les juges d’instruction présents à Nanterre sont à présent chargés de cette décision, a également indiqué BFM TV.

19:02 – Pour le fils de Mouammar Kadhafi, la justice a longtemps négligé l’affaire

Interrogé par nos confrères d’africanews.com, le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, n’a pas manqué de réagir à la garde à vue de Nicolas Sarkozy. Celui qui se dit prêt à témoigner estime aujourd’hui que l’affaire a été négligée par la justice française, mais également par la justice internationale. « Elle [la garde à vue de Sarkozy, ndlr.] vient en retard et après 7 ans de guerre. Je dis dommage parce que j’avais donné moi-même les preuves sur cette affaire […] mais la justice, que ce soit en France ou à l’international, n’a pas bougé à l’époque », a-t-il déclaré.

18:47 – Le fils de Mouammar Kadhafi “félicite la justice française pour l’arrestation de Nicolas Sarkozy”

Si le vocabulaire est « impropre » (il n’a pas été « arrêté »), le message est passé : Saïf al-Islam Kadhafi est très satisfait de la garde à vue de Nicolas Sarkozy. Dans une interview donnée à Africa News, le fils de l’ancien dictateur libyen se dit convaincu de la responsabilité de l’ancien chef de l’Etat français dans « le chaos et de la propagation du terrorisme et de l’immigration clandestine en Libye et dans la région ». Sur le financement illicite de sa campagne de 2007, Saïf al-Islam Kadhafi dit avoir des éléments tangibles : « J’ai encore des preuves solides contre Sarkozy. Et je n’ai pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyen qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa compagne électorale ».

18:05 – « Ça renvoie à une image de la droite dégradée par les affaires », regrette un membre de LR

Si dans les médias, l’immense majorité des cadres Les Républicains affichent leur soutien à l’ancien chef de l’Etat, en coulisse rapporte l’AFP, les propos tenus sur l’affaire sont moins consensuels. « Ça renvoie encore au passé, à une image de la droite dégradée par les affaires et ça nous oblige à venir au soutien, à commenter sans commenter », regrette ainsi un membre LR auprès de l’agence de presse. L’agacement est donc palpable. Preuve en est, la réaction de Laurent Wauquiez, qui n’a pas répondu aux médias, préférant poster ces quelques lignes sur Twitter : « Comment comprendre que Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, soit en garde à vue ? […] Humiliant et inutile ». Le « service minimum », analyse un membre de la direction du parti.

17:52 – Ziad Takieddine dit avoir versé « 1,5 million d’euros directement à monsieur Sarkozy »

Intermédiaire entre Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine tient un rôle majeur dans cette affaire, pour laquelle il a déjà été mis en examen. L’homme d’affaires franco-libanais s’est exprimé sur LCI et a affirmé avoir versé en trois fois la somme de 5 millions d’euros à Claude Guéant et à Nicolas Sarkozy entre 2006 et 2007. « Cet argent a été donné la première fois à M. Guéant, c’était 1,5 millions. La deuxième fois, c’était 2 millions. Et la troisième fois, c’était 1,5 million directement à monsieur Nicolas Sarkozy », a-t-il déclaré, avant de préciser que cet argent n’a pas servi à financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

17:50 – Pourquoi Nicolas Sarkozy est-il en garde à vue et pas Brice Hortefeux ?

Cité dans l’affaire des financements de campagnes présumés, Brice Hortefeux a, comme Nicolas Sarkozy, été entendu par la justice. Mais contrairement à l’ancien président, il n’a pas été placé en garde à vue mais seulement entendu en audition libre. La raison officielle ne peut pas être déterminée pour l’instant mais Philippe Bilger, ancien avocat général à la cour d’assises de Paris, a tenté une explication pour le Huffington Post. « On ne peut faire que des supputations. Le plus plausible est que les éléments contre Nicolas Sarkozy sont plus nombreux que ceux visant Brice Hortefeux qui, à la lecture des articles de presse, n’a visiblement qu’un rôle secondaire », a-t-il confié. Ce que l’on sait aussi, c’est que les magistrats sont confrontés à l’immunité parlementaire de l’eurodéputé Brice Hortefeux. Demander une levée de cette immunité requiert du temps et nécessite de communiquer sur l’avancée de l’enquête.

17:50 – Ce que signifie une « mise en examen »

Si Nicolas Sarkozy est mis en examen dans l’affaire du supposé financement libyen de sa campagne, alors la justice aura tranché sur un certain nombre de points. Les juges considéreront en effet qu’il existe bien « des indices graves ou concordants prouvant son implication dans les faits instruits« . Les magistrats peuvent alors décider d’une mesure de contrôle judiciaire ou bien ordonner une assignation à résidence. Une détention provisoire peut être envisagée dans le cas d’une mise en examen, mais il est presque certain qu’une telle décision est d’ores et déjà écartée pour les soupçons qui pèsent sur Nicolas Sarkozy.

 

16:40 – Jusqu’à quand peut durer la garde à vue de Nicolas Sarkozy ?

Alors qu’il a été placé en garde à vue hier à 8 heures, Nicolas Sarkozy peut encore rester jusqu’à demain 16 heures dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre. Il s’agit d’une garde à vue de maximum 48 heures, sans compter l’interruption mise en place pour permettre à l’ancien président de rentrer à son domicile la nuit dernière.

16:32 – La défense de Nicolas Sarkozy

Comment Nicolas Sarkozy s’est-il défendu dans les médias face aux questions des journalistes sur cette affaire ? C à vous à compilé ses passages télévisés dans diverses émissions dans lesquelles le sujet est abordé.

16:19 – Nicolas Sarkozy toujours soutenu par ses fidèles

Alors qu’il est mis en examen, Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien indéfectible de l’ensemble de la droite française, mais aussi de nombreux militants sur les réseaux sociaux. Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof, a tenté une explication pour 20 Minutes. « Il y a une forme de nostalgie inéluctable envers Nicolas Sarkozy à droite, car il reste le dernier à avoir remporté l’élection présidentielle. Il a beaucoup d’attributs du mythe politique, du leader qui a réalisé un exploit, une fulgurante ascension entre 2004 et 2007 », explique-t-il. Et d’ajouter : « Toucher à Sarkozy, et surtout à la campagne très réussie de 2007, qui est au cœur de la construction de son mythe, entraîne un réflexe de soutien ».

 

En savoir plus

Depuis la fin de son mandat et la levée de son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy est cité dans plusieurs affaires. Avant sa garde à vue dans l’affaire du financement libyen le 20 mars 2018, l’ancien chef de l’Etat a déjà été placé une fois en garde à vue, été mis en examen trois fois, mais a aussi bénéficié d’un non-lieu dans ces différents dossiers, avec une constante : Nicolas Sarkozy n’a cessé de clamer son innocence et crié à l’acharnement de la justice contre lui. Voici ce qu’il faut savoir sur ces différentes affaires visant Nicolas Sarkozy.

L’affaire du financement libyen

Il s’agit d’une affaire mettant en cause Nicolas Sarkozy pour le financement de sa campagne de 2007. L’ancien président de la République est soupçonné d’avoir reçu de manière occulte plusieurs millions d’euros du régime libyen, tenu d’une main de fer à l’époque par Mouammar Kadhafi. C’est Mediapart qui avait révélé le premier cette affaire avec un article publié en mai 2012 et reproduisant un document libyen faisant état de ce financement. Depuis, un intermédiaire, Ziad Takieddine, s’est exprimé face à la justice, mais aussi publiquement, en particulier en novembre 2016, en marge de la primaire chez les Républicains. Mis en examen dans cette affaire, Takieddine a affirmé avoir transporté 5 millions d’euros en liquide jusqu’à Paris entre fin 2006 et début 2007. Une somme qu’il dit avoir remise à Claude Guéant, un très proche de Nicolas Sarkozy, mis en examen lui aussi pour l’achat d’un appartement parisien avec des fonds douteux.

D’autres acteurs présumés se sont aussi exprimés sur ces soupçons de financement occulte de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. Abdallah Senoussi, Choukri Ghanem et Bechir Saleh anciens dignitaires du régime libyen, ont eux aussi mentionné des versements d’argent. Selon Le Monde, qui a révélé le placement de Nicolas Sarkozy en garde à vue le 20 mars 2018, l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) aurait complété ces informations par de « nombreux témoignages » mais aussi de « nombreux documents saisis », en particulier lors d’une perquisition chez Alexandre Djouhri en Suisse, en 2015. Un autre de ces intermédiaires sulfureux gravitant autour de plusieurs personnalités politiques à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

L’affaire Bygmalion

Nicolas Sarkozy a été mis en examen en septembre 2017 pour « financement illégal de campagne électorale » dans ce qu’on appelle désormais l’affaire Bygmalion. Il est soupçonné d’avoir joué un rôle dans la mise en place d’un système de double facturation destiné à ne pas dépasser le plafond pour ses comptes de campagne de 2012, un plafond fixé légalement à 22,5 millions d’euros. Alors que le candidat accusait un retard dans les sondages face à François Hollande, ses équipes auraient demandé à la société d’événementiel Bymalion de facturer massivement des dépenses à l’UMP plutôt qu’à l’association pour le financement de la campagne du président sortant. Cette affaire implique plusieurs autres personnes, dont Bastien Millot, ancien dirigeant de la société Bygmalion et Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne et proche du président de l’UMP de l’époque  Jean-François Copé.

L’affaire des écoutes

L’affaire des écoutes de l’Elysée éclate en 2014, quand la justice et la presse se penchent sur les relations de Nicolas Sarkozy avec son avocat Thierry Herzog. Nicolas Sarkozy est soupçonné, par l’intermédiaire de Maître Herzog, d’avoir tenté d’influencer le juge Gilbert Azibert et notamment de lui avoir demandé des informations en échange d’un soutien pour obtenir un poste à Monaco. Après avoir placé Nicolas Sarkozy sur écoutes dans le cadre de cette affaire, les juges ont découvert qu’il utilisait un second téléphone portable sous le pseudonyme de « Paul Bismuth ». Placé en garde à vue le 1er juillet 2014 – une première pour un ancien chef de l’Etat -, Nicolas Sarkozy a finalement été mis en examen pour « corruption active », « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel » dans ce dossier.

L’affaire des sondages de l’Elysée

L’association anti-corruption « Anticor » a déposé plainte en février 2010 contre l’ancien chef de l’Etat pour « violation du Code des marchés publics », « favoritisme » et pour avoir ainsi utilisé l’argent public à son compte pour la commande de sondages effectuée par l’Elysée. Au centre de cette affaire, la réalisation de 235 sondages pour l’Elysée entre 2007 et 2009, avec des marges importantes empochées par les bénéficiaires. Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris fin 2012 pour déterminer si Nicolas Sarkozy aurait réalisé ses commandes de manière excessive, « partisane », et faisant fi des règles concernant les appels d’offre. L’ancien secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant et l’ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, ont été mis en examen en mai 2017, pour « détournement de fonds publics par négligence » dans cette affaire. L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Patrick Buisson et le sondeur Pierre Giacometti ont aussi été mis en examen en juillet 2015, pour « recel de favoritisme » et « détournement de fonds publics » pour les contrats dont ce dernier a bénéficié.

L’affaire Karachi

Les juges d’instruction se sont penchés sur l’éventuelle implication de Nicolas Sarkozy concernant le volet financier de l’affaire dite de Karachi. Cette affaire vise plus directement Edouard Balladur, mis en examen en mai 2017 par la Cour de justice de la République pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux ». L’ancien Premier ministre est soupçonné de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995, en ayant profité de rétrocommissions dans le cadre de contrats d’armements, notamment la vente de trois sous-marins Agosta en 1994 au Pakistan. Le 8 mai 2002, un attentat commis à Karachi, au Pakistan, a tué quinze personne, dont onze employés français de la Direction des chantiers navals travaillant à la construction d’un de ces sous-marins Agosta. Un attentat présenté comme une réponse à l’interruption des commissions, décidée par Jacques Chirac à son arrivée à l’Elysée. Nicolas Sarkozy était ministre du Budget et porte-parole de campagne d’Edouard Balladur à l’époque des faits présumés. Il est soupçonné d’avoir validé les contrats à l’époque contre l’avis de son administration. Il a été entendu comme témoin au printemps 2017 dans cette affaire.

L’affaire Bettencourt

Nicolas Sarkozy a également été soupçonné d’avoir bénéficié de sommes d’argent de la part de la milliardaire Liliane Bettencourt pour financer sa campagne de 2007. Sur ce volet de l’affaire Bettencourt, une affaire aux nombreuses ramifications, l’ancien président a été mis en examen par le juge d’instruction Jean-Michel Gentil pour « abus de faiblesse » à l’égard de Liliane Bettencourt. Nicolas Sarkozy était aussi suspecté d’avoir exercé des pressions sur le magistrat Philippe Courroye, l’ancien procureur de Nanterre qui était chargé de l’affaire avant qu’elle ne soit transmise au juge Gentil. Il a finalement bénéficié d’un non-lieu dans cette affaire dès 2013

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