Après (Accra) capitale ghanéenne en 2016, la 5ème Session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Association des Pays Africains Producteurs de Diamants (ADPA) a ouvert ses portes, ce mardi 04 Avril 2017 à Conakry. Cette cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère des mines et de la Géologie.
Au cours des deux jours de travaux, des experts venus des pays de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie, Angola, Ghana, Sénégal, Mali et le Togo etc… se pancheront sur l’examen en revue sur la présentation, discussion et approbation du rapport d’activité du secrétariat exécutif de l’ADPA de juillet 2012 à décembre 2016, présentation, discussion et approbation du rapport financier du secrétariat exécutif de juillet 2012 à décembre 2016, présentation, discussion et approbation du budget de l’ADPA pour la période d’avril 2017 à mars 2018.
Dans son discours de bienvenue, Saadou Nimaga, Secrétaire général du Ministère des Mines et de la Géologie, a rappelé que cette réunion devrait se tenir depuis 2013 dans notre pays, mais par suite d’Ebola elle n’a pas pu se tenir, avant de préciser ceci : « je suis confiant qu’à l’issue des travaux de ce mardi sortiront des propositions et recommandations qui permettront à leurs dirigeants de donner à leur association des orientations et des approches innovatrices, de prendre des décisions courageuses allant dans le renouveau du riche patrimoine diamantifère qui conditionne dans une large mesure le secteur minier de notre continent et l’avenir des pays membres de l’organisation », a-t-il ajouté.
C’est pourquoi d’ailleurs, le Secrétaire général du ministère des Mines a mis un accent tout particulier sur les enjeux pour la Guinée et les pays membres de la rencontre de la 5ème session du conseil des ministres de l’association des pays africains producteurs de diamants, « nous devons travailler à ce qu’il ait plus de production de diamants. On tient une réunion aujourd’hui sur le diamant à un moment où la production diamantifère de la Guinée a beaucoup baissé. Et l’enjeu global au niveau sous régional. C’est que, le diamant à un moment à servir à financer des guerres des rébellions qui ont rendu malheureux des citoyens africains. C’est à partir de ce constat qu’on a eu l’initiative de la création de cette association. Et aujourd’hui cela est en train de changer », a souligné Saadou Nimaga.
De son côté, Edgard Diogo de Carvalho, Secrétaire exécutif de l’ADPA a fait remarquer que tous les pays membres doivent honorer leurs obligations, « c’est de cette manière que nous puissions travailler ensemble pour apporter tout notre appui afin que le secrétariat puisse se décharger de ses activités. C’est pourquoi aujourd’hui, cette session est très importante en ce qui concerne du diamant à l’international et en Afrique en particulier », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le secrétaire exécutif de ladite association a exhorté aux pays membres de participer activement aux discussions et aux débats.
A rappeler que cette Association a été créé en 2006 à Luanda (Angola) et comporte aujourd’hui 19 pays africains.