Pour des maladies inventées par sa mère ,un enfant a subi 13 opérations

Depuis la naissance de son petit Christopher, Kaylene Bowen-Wright, une Américaine de Dallas, l’a traîné de consultations médicales en hôpitaux pour des maladies dont il ne souffrait pas. Cette mère de famille est ainsi poursuivie pour avoir infligé des blessures à son enfant, rapporte CBS ce jeudi L’affaire a éclaté au mois de novembre. La femme de 34 ans venait de conduire son fils, selon elle victime d’une attaque cérébrale, à l’hôpital. Les médecins, en examinant le petit, l’ont trouvé tremblant mais n’ont relevé aucun signe d’un AVC (accident vasculaire cérébral).

Les spécialistes ont alors alerté les services sociaux, soupçonnant que ces symptômes avaient été provoqués. Immédiatement arrêtée, Kaylene Bowen-Wright a été inculpée à Dallas. Les autorités l’accusent d’avoir rendu ce dernier malade quasiment depuis sa naissance.

Examiné plus de 300 fois et opére à treize reprises

Pendant de nombreuses années, tout le monde était persuadé que Christopher avait une santé fragile. C’est qu’à peine onze jours après sa naissance, sa mère prétendait déjà que l’enfant était malade. En huit ans, le petit a été examiné plus de 300 fois par les médecins et a subi 13 opérations qui lui ont valu, pour certaines, de graves complications.

Au cours de ces huit ans de cauchemar, le jeune garçon a été victime de trois infections sanguines, forcé d’utiliser un fauteuil roulant et hospitalisé en soins palliatifs. Sa mère lui a même inventé un cancer et l’a inscrit sur la liste d’attente pour une greffe de poumon. Elle a même fait appel à la générosité du public et ouvrant une collecte de dons en ligne qui lui a rapporté plus de 8.000 dollars.

 

Syndrome de Münchhausen par procuration

Il semble que Kaylene Bowen-Wright souffre du Syndrome de Münchhausen par procuration. Ce trouble se caractérise par une forme grave de maltraitance dans laquelle un adulte invente, exagère ou inflige des problèmes de santé sérieux et répétés à un enfant avant de le conduire auprès de services médicaux afin d’attirer attention et compassion.

Aujourd’hui, en plus de véritables handicaps physiques dus aux opérations, le petit souffre aussi d’un déséquilibre psychologique « parce que la suspecte lui a continuellement dit qu’il était malade et incapable de manger normalement, d’aller à l’école et de vivre une vie normale », a expliqué le père de l’enfant, qui avait tenté à plusieurs reprises d’alerter les autorités de ces maltraitances, en vain.

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