Elections communales : Dr Faya Millimono accuse : « Ces sont eux (RPG et UFDG) qui nous empêchent d’aller aux élections… »

En Guinée, les élections communales et communautaires tardent toujours à se tenir. Invité, ce lundi 24 Avril 2017 dans l’émission les Grandes Gueules (GG), le président du Bloc Libéral, Dr Faya Millimono  a pointé du doigt aux deux grandes forces politiques (RPG et UFDG) en Guinée, de ne pas vouloir la tenue rapide des élections locales. 

« Nous avons réclamé les élections locales, nous nous sommes battu jusqu’à ce que nous avons observé la mauvaise foi de la mouvance présidentielle. Aujourd’hui, on ne connaît même pas la date de ces élections, il faut avoir l’honnêteté de reconnaitre qu’une partie de l’opposition participe à cela. Parce que si on s’était contenté de définir simplement les modalités d’’application des accords 2015 sans penser à l’évolution des lois comme on la prétendue. Je crois qu’on ne serait pas dans le blocus que nous connaissons  aujourd’hui. Qui peut me dire le sort des deux codes qui ont été adoptés avec tambour, avec violations des règlements intérieurs de l’assemblée nationale. Ce sont les deux grands partis (RPG et UFDG ndlr) qui se sont mis ensembles pour le faire. Ces sont eux qui nous empêchent d’aller aux élections », a déclaré le président du Bloc Libéral de Dr Faya  Millimono.

Par ailleurs, le président du BL a aussi dénoncé les actes du président guinéen, Pr Alpha Condé d’avoir dissous illégalement les conseils communaux, « ce qu’il faut comprendre que nous restons constants par rapport à ce que nous avions  dit depuis trois ans. Nous avons dénoncé Pr Alpha Condé lorsqu’il a dissous illégalement les conseils communaux. Et nous avons dénoncé également lorsque la délégation spéciale qu’il a mise en place et qui devaient avoir inexistence depuis Six (6) mois sont restées plus de trois ans. Et il y a un moment donné, c’est encore qu’une partie de l’opposition qui a demandé que pour partager le pouvoir, il faudrait une recomposition  des délégations spéciales au prorata des résultats de ces élections », dénonce-t-il, avant de rappeler, « encore lorsque, nous sommes allés pour le  dialogue, je crois qu’on devait se garder de prendre le pas vers l’évolution des lois. Aujourd’hui, ils se sont engagés et ils ont obtenu les codes. Mais, ces codes là où ils sont aujourd’hui ? Est-ce qu’ils sont présentés à la Cour Constitutionnelle ? Aujourd’hui, c’est comme si nous sommes dans une situation où on a de lois pour encadrer ces élections », a martelé Dr Faya  Millimono.

 

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